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Bonnet Aurélien

Le cri du cœur des producteurs de veaux

Les producteurs de veau de lait et de veaux de grains ont lancé un appel aux consommateurs. Ils souhaitent qu’ils demandent à leur boucher et leur détaillant d’offrir du veau de lait et du veau de grain sur leurs tablettes.



C’est qu’en temps normal 40% de la viande de veau est destinée aux hôtels, restaurants et institutions (HRI). Pour le veau de lait, la proportion est encore plus grande. Leur fermeture liée à la COVID-19 fait en sorte que les abattoirs se ramassent avec des stocks invendus. D’un côté, le prix offert aux producteurs a chuté. De l’autre, il en coûte plus cher pour garder les animaux un peu plus longtemps à la ferme. « Chez nous, c’est environ 30% de baisse de revenus », explique Pierre-Luc Nadeau. Ça représente beaucoup plus que la marge qu’ils reçoivent habituellement de la vente de leurs animaux. « On ne peut pas perdre 30% », ajoute-t-il. Le message est donc de dire aux clients de demander le veau du Québec. Les stocks sont là. Il ne reste qu’à les offrir en épicerie et dans les boucheries. En attendant des jours meilleurs, les usines congèlent et entreposent des stocks de viande, mais l’idéal serait de pouvoir écouler cette viande. Du côté des producteurs, on se questionne sur la façon d’informer les consommateurs sur les lieux où le veau est disponible.



#Covid_19 #Viande #Veau #Canada



SOURCE: www.lebulletin.com

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Bonnet Aurélien

Au Canada, les agriculteurs observent un temps anormalement sec

Une grande partie de la province au sud de Québec enregistre un temps sec, très sec même. Selon les données d’Agriculture Canada, le déficit de pluie se chiffre à plus de 55 mm de pluie dans les 30 derniers jours à certains endroits de la province. Plus on se rapproche de Montréal, plus le manque de pluie est flagrant. Dans la grande région métropolitaine, le manque à gagner se situe entre 35 mm et 65 mm. Un mur de poussière a d’ailleurs été capté dans le coin de Saint-Rémi, sur la rive-sud, le 7 mai dernier. Il ne s’agit pas encore toutefois d’une situation de sécheresse. Agriculture Canada note que les “conditions de sécheresse se sont détériorées tout au long du mois d’avril, l’hiver se transformant en printemps, en particulier dans l’Ouest canadien. Seulement 3 % de la superficie national dans l’étendue agricole serait toutefois en situation de sécheresse. Les températures plus froides qu’en moyenne ont été la norme. Des conditions anormalement sèches se sont étendues dans le sud des Prairies et ont commencé à se développer dans l’est du Canada”, note toutefois le ministère. Une interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité a été étendue dans plusieurs régions de la province par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Le risque est considéré de extrême à élevé du Saguenay en passant par l’Abitibi-Témiscamingue jusqu’au Centre et le Sud du Québec. Heureusement, des précipitations sont prévues pour la province cette semaine et la semaine prochaine, mais le temps frais pourrait bien s’accrocher encore jusqu’en juin, selon le blogue du site Accuweather Canada.



#Canada #Sécheresse #Agriculture



SOURCE: www.lebulletin.com

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