QUE SAVOIR DE LA CARENCE EN AZOTE DANS UNE PARCELLE DE MAÏS ?
Les carences sont des accidents affectant le rendement. Elles se manifestent de différentes manières et leurs symptômes peuvent être masqués ou confondus par bien d'autres facteurs. Dans le cas du maïs, les besoins pour chacun des éléments majeurs (azote, phosphore et potassium) varient au cours de son cycle. Pour la carence d’azote par exemple, il faut arriver à l’identifier tôt pour apporter une correction.
ʟᴇꜱ ɪɴᴛᴇʀʀᴏɢᴀᴛɪᴏɴꜱ ᴘʀÉᴀʟᴀʙʟᴇ ꜰᴀᴄᴇ À ᴜɴ ᴄᴀꜱ ꜱᴜꜱᴘᴇᴄᴛ ᴅ’ᴀᴄᴄɪᴅᴇɴᴛ ᴅᴇ ᴍᴀÏꜱ
Il est important de faire un bon diagnostic du souci, afin d’apporter une solution adéquate. En effet, un bon diagnostic repose sur une démarche logique visant à envisager toutes les hypothèses possibles sans tirer de conclusion hâtive. Répondre aux interrogations suivantes relève d’une bonne démarche:
Quelle est la forme des zones affectées dans la parcelle (Une carence affecte rarement la totalité d’une parcelle) ?
Quel est l’état des racines (Certaines carences peuvent être induites ou renforcées par un enracinement limité ; par un tassement excessif du sol ou au contraire par un sol trop aéré.) ?
Quelle est l’histoire récente de la parcelle (Le passé récent de fertilisation ou d’amendement a son importance) ?
Quel était le climat des jours précédents ?
Quel est l’état sanitaire de la plante (L’hypothèse d’un accident sanitaire à savoir maladies ou ravageurs doit être examinée avant de conclure à une carence) ?
ʙɪᴇɴ ɪᴅᴇɴᴛɪꜰɪᴇʀ ʟᴇꜱ ꜱʏᴍᴘᴛÔᴍᴇꜱ ᴅᴇ ᴄᴀʀᴇɴᴄᴇ ᴇɴ ᴀᴢᴏᴛᴇ ᴅᴀɴꜱ ᴜɴ ᴄʜᴀᴍᴘꜱ ᴅᴇ ᴍᴀÏꜱ
Dans un champs de maïs, si les signes de carence d’azote (Lire notre article : Symptômes et correction de la carence des plantes en azote => www.talkag.com sont plus perceptible en parties basses, à l’instar du long des fossés et des rigoles ; ou encore si les parties compactées se situent au bout du champ, il s’agit certainement de l’asphyxie des racines plutôt que d’une réelle carence en azote.
En effet, la pluie et le ruissellement venant du haut du champ entraînent l’apparition de symptômes assimilables à ceux d’une carence en azote. Ceci est dû au fait que les espaces vides, permettant l’aération du sol et la respiration des racines, sont engorgés d’eau. Dans cette situation, les plantes situées dans cette zone ne peuvent ni respirer ni absorber l’azote ; pourtant abondant dans ces baissières et leur développement se trouve à cet effet interrompu.
En outre, mis à part ce qui précède, une véritable carence d’azote se voit dans les parties surélevées du champ (buttes et espace en pente situé sur les flancs d'une petite colline), là où le mouvement de l’eau est très rapide dans le profil, jusqu’à la nappe d’eau souterraine.
Notons qu’en cas de compaction du sol ou si sa structure est réduite en miette ; l’accident s’accentue. Aussi, la sécheresse, le froid et le vent sont susceptibles de provoquer des nécroses ou des dégâts mécaniques sur le feuillage..
Finalement, il est important de connaître l’itinéraire technique et le passé cultural de la parcelle, observer le stade de développement de la culture et la répartition des symptômes et de réaliser le diagnostic par la description des symptômes.
ᴀᴘᴘᴏʀᴛ ᴅ’ᴀᴍᴇɴᴅᴇᴍᴇɴᴛ ᴅᴀɴꜱ ʟᴇ ᴄᴀꜱ ᴅ’ᴜɴᴇ ᴄᴀʀᴇɴᴄᴇ ᴇɴ ᴀᴢᴏᴛᴇ ᴀᴠÉʀÉᴇ ᴇɴ ᴄᴜʟᴛᴜʀᴇ ᴅᴇ ᴍᴀÏꜱ
D’abord, rappelons que l’azote est indispensable pour le développement de la biomasse. Ainsi, chez le maïs, sa disponibilité est essentielle entre le stade 8-10 feuilles et le stade brunissement des soies (cheveux de maïs). Son absorption est optimale à la floraison.
Ensuite, précisons dans un premier temps qu’en cas de compaction du sol ou si sa structure est réduite en miette ; l’accident s’accentue. Alors, l’apport d’azote supplémentaire pourrait corriger les symptômes de façon momentanée, mais ne redressera pas le rendement de manière aussi importante et durable que si la structure du sol est améliorée.
Dans un second temps, pour les carences survenant dans les parties surélevées du champ ; l’application d’azote présente de meilleures chances de redresser la rentabilité.
Aussi, en culture conventionnelle, du fait des apports d'amendements systématiques, les carences en azote sont rares. Elles peuvent être le fait d’une difficulté temporaire d’alimentation en eau, qui permet le transfert de l’azote à la plante ; ou bien, le fait de la concurrence des adventices mobilisant l’azote disponible au détriment de la culture.
Notons que le stade de développement du maïs n’affecte pas vraiment l’efficacité de l’apport d’azote. L’absorption se fait pratiquement jusqu’à l’apparition des croix. Il est tout de même préférable d’appliquer l’amendement tôt que tard, pour des raisons pratiques.
Retenons aussi que, pour un sol dont la structure est endommagée, l’apport de l’azote en post-levée ne peut être compensatoire. L’avantage de l’application en post-levée ou en présemis n’est pas tant la réduction du risque de pertes que le fait que l’on répartit le travail dans le temps. Cela offre la possibilité, en début de saison, de moduler la dose.
#Carence_en_azote #Maïs
ʟᴇꜱ ɪɴᴛᴇʀʀᴏɢᴀᴛɪᴏɴꜱ ᴘʀÉᴀʟᴀʙʟᴇ ꜰᴀᴄᴇ À ᴜɴ ᴄᴀꜱ ꜱᴜꜱᴘᴇᴄᴛ ᴅ’ᴀᴄᴄɪᴅᴇɴᴛ ᴅᴇ ᴍᴀÏꜱ
Il est important de faire un bon diagnostic du souci, afin d’apporter une solution adéquate. En effet, un bon diagnostic repose sur une démarche logique visant à envisager toutes les hypothèses possibles sans tirer de conclusion hâtive. Répondre aux interrogations suivantes relève d’une bonne démarche:
Quelle est la forme des zones affectées dans la parcelle (Une carence affecte rarement la totalité d’une parcelle) ?
Quel est l’état des racines (Certaines carences peuvent être induites ou renforcées par un enracinement limité ; par un tassement excessif du sol ou au contraire par un sol trop aéré.) ?
Quelle est l’histoire récente de la parcelle (Le passé récent de fertilisation ou d’amendement a son importance) ?
Quel était le climat des jours précédents ?
Quel est l’état sanitaire de la plante (L’hypothèse d’un accident sanitaire à savoir maladies ou ravageurs doit être examinée avant de conclure à une carence) ?
ʙɪᴇɴ ɪᴅᴇɴᴛɪꜰɪᴇʀ ʟᴇꜱ ꜱʏᴍᴘᴛÔᴍᴇꜱ ᴅᴇ ᴄᴀʀᴇɴᴄᴇ ᴇɴ ᴀᴢᴏᴛᴇ ᴅᴀɴꜱ ᴜɴ ᴄʜᴀᴍᴘꜱ ᴅᴇ ᴍᴀÏꜱ
Dans un champs de maïs, si les signes de carence d’azote (Lire notre article : Symptômes et correction de la carence des plantes en azote => www.talkag.com sont plus perceptible en parties basses, à l’instar du long des fossés et des rigoles ; ou encore si les parties compactées se situent au bout du champ, il s’agit certainement de l’asphyxie des racines plutôt que d’une réelle carence en azote.
En effet, la pluie et le ruissellement venant du haut du champ entraînent l’apparition de symptômes assimilables à ceux d’une carence en azote. Ceci est dû au fait que les espaces vides, permettant l’aération du sol et la respiration des racines, sont engorgés d’eau. Dans cette situation, les plantes situées dans cette zone ne peuvent ni respirer ni absorber l’azote ; pourtant abondant dans ces baissières et leur développement se trouve à cet effet interrompu.
En outre, mis à part ce qui précède, une véritable carence d’azote se voit dans les parties surélevées du champ (buttes et espace en pente situé sur les flancs d'une petite colline), là où le mouvement de l’eau est très rapide dans le profil, jusqu’à la nappe d’eau souterraine.
Notons qu’en cas de compaction du sol ou si sa structure est réduite en miette ; l’accident s’accentue. Aussi, la sécheresse, le froid et le vent sont susceptibles de provoquer des nécroses ou des dégâts mécaniques sur le feuillage..
Finalement, il est important de connaître l’itinéraire technique et le passé cultural de la parcelle, observer le stade de développement de la culture et la répartition des symptômes et de réaliser le diagnostic par la description des symptômes.
ᴀᴘᴘᴏʀᴛ ᴅ’ᴀᴍᴇɴᴅᴇᴍᴇɴᴛ ᴅᴀɴꜱ ʟᴇ ᴄᴀꜱ ᴅ’ᴜɴᴇ ᴄᴀʀᴇɴᴄᴇ ᴇɴ ᴀᴢᴏᴛᴇ ᴀᴠÉʀÉᴇ ᴇɴ ᴄᴜʟᴛᴜʀᴇ ᴅᴇ ᴍᴀÏꜱ
D’abord, rappelons que l’azote est indispensable pour le développement de la biomasse. Ainsi, chez le maïs, sa disponibilité est essentielle entre le stade 8-10 feuilles et le stade brunissement des soies (cheveux de maïs). Son absorption est optimale à la floraison.
Ensuite, précisons dans un premier temps qu’en cas de compaction du sol ou si sa structure est réduite en miette ; l’accident s’accentue. Alors, l’apport d’azote supplémentaire pourrait corriger les symptômes de façon momentanée, mais ne redressera pas le rendement de manière aussi importante et durable que si la structure du sol est améliorée.
Dans un second temps, pour les carences survenant dans les parties surélevées du champ ; l’application d’azote présente de meilleures chances de redresser la rentabilité.
Aussi, en culture conventionnelle, du fait des apports d'amendements systématiques, les carences en azote sont rares. Elles peuvent être le fait d’une difficulté temporaire d’alimentation en eau, qui permet le transfert de l’azote à la plante ; ou bien, le fait de la concurrence des adventices mobilisant l’azote disponible au détriment de la culture.
Notons que le stade de développement du maïs n’affecte pas vraiment l’efficacité de l’apport d’azote. L’absorption se fait pratiquement jusqu’à l’apparition des croix. Il est tout de même préférable d’appliquer l’amendement tôt que tard, pour des raisons pratiques.
Retenons aussi que, pour un sol dont la structure est endommagée, l’apport de l’azote en post-levée ne peut être compensatoire. L’avantage de l’application en post-levée ou en présemis n’est pas tant la réduction du risque de pertes que le fait que l’on répartit le travail dans le temps. Cela offre la possibilité, en début de saison, de moduler la dose.
#Carence_en_azote #Maïs