Le taro doit être placé dans une terre riche et argileuse et dans un lieu ensoleillé. On le plante en pleine terre en avril-mai en enterrant le tubercule à 30 cm environ. A l'image des pommes de terre, il est impératif de butter les plants.
Le taro se cultive également en pot, dans une terre riche en humus. Certaines variétés apprécient même d'être placées dans un bassin, sans toutefois mouiller toute la motte.
# Culture et # entretien du taro
Il est essentiel d'assurer un arrosage régulier ainsi qu'un apport d'engrais hormis dans un bassin où évoluent des poissons. Peu résistante, cette plante a besoin d'être paillée l'hiver. Pour une culture en pot, il est possible de placer ces derniers à l'intérieur durant l'hiver.
# Multiplication du taro
Il est possible de séparer le stolon produit par les bourgeons et de le placer dans une terre riche en humus mais aussi de séparer les tubercules du pied mère. Le bouturage par rejet consiste, quand à lui, à prélever une partie du sommet du corme et de le repiquer rapidement.
# Récolte et # conservation du taro
Les jeunes pousses peuvent être prélevées au fur et à mesure des besoins pour les variétés à pétioles verts ou rouges. Les tubercules, quant à eux, sont ramassés environ 6 mois après la plantation. Pour une meilleure conservation, il est conseillé de les éplucher et de les congeler. Leur goût rappelle, selon les variétés, celui de la patate douce ou d'aliments plus pimentés. Les feuilles doivent être consommées rapidement. Attention cependant à bien jeter la première eau de cuisson pour les cuire ensuite dans du lait de coco par exemple.
# Maladies et # nuisibles du taro
S'il est cultivé dans un environnement trop humide, le tubercule peut souffrir de pourriture.
Les nuisibles susceptibles d'attaquer vos plants de taro sont les araignées rouges ainsi que les limaces et les escargots. Pour lutter contre les premières, il convient de conserver un feuillage légèrement humide, les araignées rouges étant attirées par une atmosphère sèche.
#Technique_culturale #Taro