Stratégie nécessaire lors des semis tardifs : Choisir une production à plus-value
L’agriculteur Alain Godin, de Sainte-Eulalie, réussit à dégager de meilleurs revenus en diversifiant son entreprise par la production de semences de céréales. « Ça donne de bonnes primes. C’est ce qui va nous aider à passer à travers la baisse de prix du soya. Mais ce ne sont pas tous les agriculteurs qui en font, car c’est beaucoup plus d’ouvrage. L’an dernier, il a fallu arracher de la mauvaise herbe à la main sur 20 acres pour ne pas perdre notre prime », donne-t-il en exemple. De son côté, le producteur Gilles Audette a augmenté considérablement ses profits en passant à l’agriculture biologique. Il s’applique maintenant à diversifier sa production au-delà du maïs-soya-blé. « Il faut aller dans des marchés où il y a moins de monde, comme celui du brocoli bio, du maïs sucré bio, etc. En tout, on aimerait avoir de 15 à 20 cultures différentes. C’est plus compliqué, mais plus rentable », explique-t-il.
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