Après la récolte du blé, le chou a poursuivi son développement. Au 15 septembre, il y avait environ quatre tonnes de matière sèche produite par ha, ce qui aurait été impossible à produire en double culture à Schwandorf avec une récolte de blé début août. Le chou n’aurait eu que sept semaines pour se développer. Cette récolte supplémentaire constitue un véritable levier économique. Dans le cas du chou, avec quatre tonnes de matière sèche par hectare vendues à 100€/T à une unité de biogaz, cela permet de générer 400 € de chiffre d’affaire supplémentaire par hectare. Si l’on impute à ce chiffre d’affaire les coûts de 50 €/ha de semence, de 80 €/ha de semis et de 120 €/ha d’ensilage, cela offre 150 €/ha de marge supplémentaire, sans toutefois dégrader le niveau de rendement du blé.