Les semences et plants doivent être issus de l’agriculture biologique (sauf dérogations prévues dans des conditions très précises par la réglementation pour cause d’offre insuffisante) et non issus d’OGM. La fertilité et l’activité du sol doivent être maintenues ou augmentées en priorité par des rotations pluriannuelles, la culture d’engrais verts et de légumineuses, le recyclage et compostage des matières organiques et l’apport de matières organiques provenant de l’exploitation elle-même, ou d’exploitations bio de la même région. Les parasites, adventices et maladies peuvent être évités en recourant à des variétés plus résistantes et plus concurrentielles, un travail du sol approprié, des rotations et associations de cultures, des haies favorables à la biodiversité et à la présence d’auxiliaires et à la lutte biologique en cas de nécessité. D’autres engrais ou moyens de lutte d’origine naturelle sont autorisés en complément uniquement dans les conditions fixées par la réglementation.