Une attention particulière à la filière animale en France
Une inflexion réprimé sévèrement
Six mois de prison avec sursis contre l'ex-directeur et des amendes de quelques centaines d'euros, contre les cinq prévenus, ont été requis au procès en septembre, alors même que le parlement finalisait sa loi Agriculture et alimentation, depuis adoptée, avec son volet « bien-être animal ». La prison requise contre l'ex-directeur désormais retraité, Gérard Clémente, correspondait à l'accusation de « tromperie » (un non-respect du cahier des charges), délit passible de deux ans de prison et 300 000 euros d'amende. La maltraitance animale elle, n'est punie que d'amendes, que le parquet a réclamées (de 100 à 420 euros). En requérant, la vice-procureure Orlane Yaouanq avait pris soin de souligner que le procès de Pau n'était pas « le procès d'Alès, il ne s'agit pas d'actes de cruauté », en référence au procès concernant les abattoirs d'Alès et du Vigan (Gard) qui avait conduit en 2017 à une condamnation à huit mois de prison avec sursis pour actes de cruauté.
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