La lutte bio contre la pyralle une stratégie de production durable
L'usage des auxilliaires contre la pyralle
En France, la pyrale du maïs Ostrinia nubilalis, un petit papillon, cause des dégâts majeurs aux cultures. Ses larves dévorent de multiples plantes, tels le maïs ou le tournesol, et peuvent faire chuter les rendements de 30 pour cent. Pour les combattre, la Société Biotop, en coopération avec l'inra (Institut national de la recherche agronomique), réalise des lâchers annuels de trichogrammes Trichogramma brassicae: cet hyménoptère parasitoïde pond dans les œufs de pyrale (les parasitoïdes sont des organismes se développant sur ou à l'intérieur d'un autre organisme, qu'ils finissent par tuer). Plus de 75 pour cent des œufs de pyrale sont détruits par ce traitement, qui aide à limiter la pullulation de l'insecte, et donc les dommages aux récoltes. Ce type de programme est qualifié de lutte biologique. En 1971, l'Organisation internationale de lutte biologique et intégrée contre les animaux et les plantes nuisibles, ou OILB, a défini la lutte biologique comme « l'utilisation d'organismes vivants ou de leurs produits pour empêcher ou réduire les pertes ou dommages causés par des organismes nuisibles et les maintenir en dessous d'un seuil de nuisibilité ». Au cours des dix dernières années, les études relevant de cette approche ont été près de quatre fois plus nombreuses que durant la décennie précédente.
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