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Bonnet Aurélien

Les Chrysopes

Usage en lutte biologique



Leur principe d'action



L’aptitude des chrysopes à consommer des pucerons a bien sûr été exploitée et participe au combat contre ces redoutables ravageurs directs des cultures et vecteurs de virus. Aujourd’hui, il n’est pas de jardineries qui ne proposent au jardinier amateur un kit de lutte biologique à base de chrysopes. C’est presque toujours la chrysope verte commune, Chrysoperla carnea sensu lato, qui est l’agent actif dans cette affaire, sans que l’on puisse savoir la nature exacte du clone proposé.

Les raisons du choix de Chrysoperla carnea sensu lato sont multiples et convergentes.

Ces chrysopes sont bien adaptées au milieu des champs et des jardins, à l’aise dans les conditions bio-géographiques de la zone tempérée. L’espèce est multivoltine et se multiplie en continu en jours longs (ayant plus de 13 heures de lumière par jour), entre 20°C et 30°C.

C’est un insecte particulièrement tolérant à la plupart des produits phytosanitaires largement utilisés, hélas, en agriculture et jardinage. La production massive pour lâchers inondatifs est aisée et peu couteuse. L’élevage se fait en insectarium, à l’aide d’une nourriture artificielle à base d’œufs de micro-lépidoptères comme la Teigne de la Farine, Anagasta kuehniella, en ce qui concerne les larves et d’une pâtée de miel, pollen et d’hydrolysats de levures de bière pour les adultes. Le coût de production est acceptable dans le monde commercial.

#Lutte_biologique_en_Agriculture

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