Moins connues que les coccinelles, les chrysopes n’en constituent pas moins des ennemis redoutables des pucerons.
Mais qui sont-elles ?
Comment vivent-elles ?
Ce sont des névroptères, dont le caractère principal des adultes est d’avoir de nombreuses nervures dans les ailes semblables à de la dentelle, ce qui leur vaut leur nom scientifique de Névroptères et leur nom anglais de « lacewings ». Elles sont de couleur verte, avec des ailes irisées en toit au repos. Seules quelques rares espèces sont brunes comme Nothochrysa, Italochrysa et quelques rares Pseudomallada. Les larves de névroptères ont toutes des pièces buccales (mandibules et maxilles) transformées en longs crochets piqueurs allongés en avant de la tête. Ces stylets ménagent entre eux un petit canal servant d’abord à injecter une salive fortement diastasique qui dissout les tissus de la proie dans laquelle ils ont été enfoncés, puis à aspirer le contenu liquéfié des tissus de cette proie qui sera leur nourriture. L’orifice buccal au sens strict du terme est fermé et l’alimentation liquide est stockée dans l’intestin, clos à la limite postérieure de sa partie assimilatrice. Du peu de déchets restant en fin de croissance larvaire, il ne restera qu’une petite pelote dure dont l’animal devra se débarrasser au moment de la mue imaginale. C’est un moment critique du développement de la chrysope.
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