La faune et la flore interviennent dans les terres
Un cultivateur de la région parisienne a réduit son usage de pesticides en découpant une de ses parcelles de 36 hectares en quatre grâce à des haies. Ces dernières attirent des espèces qui se nourrissent de pucerons et autres ravageurs de plantes. Une segmentation du terrain qui a aussi permis d’allonger la rotation des cultures. Ces changements de place préviennent l’installation durable de maladies, de ravageurs et d'herbes entrant en concurrence avec la culture; une pratique qui permet de réduire l’utilisation des pesticides. De plus, il a arrêté de labourer ses 160 hectares de terres; un labour à l'origine de l'érosion des sols s’avère être une des dépenses énergétiques majeures pour son exploitation. Les vers de terre sont revenus dans les champs puisque leur habitat n’est plus détruit chaque année. Ils ont ainsi pu assurer l'aération des sols de façon naturelle et gratuite. Un gain de temps, d'énergie et d’argent pour l'agriculteur, mais aussi un gain pour la biodiversité de sa ferme et pour la résilience de son système agricole.