Que peut-on faire de plus pour favoriser les mycorhizes ?
Leur présence dans le champ est d'une importance cruciale
Il est malaisé de répondre à cette question tant le sujet est vaste et les facteurs multiples, comme souvent en agriculture. Les professionnels le savent bien : nous avons tous des sols différents, des climats et des contraintes de productions qui nous amènent à avoir des itinéraires techniques propres à chacun de nous. N’oublions pas l’historique des parcelles qui ont été parfois très enrichies en phosphore (effluant d’élevage) pouvant atteindre des niveaux de l’ordre de 500 à 1 000 parties par million, alors que le niveau acceptable pour les mycorhizes se situe en dessous de 100 parties par million. En une année, un champ cultivé perd en moyenne de 5 à 10 parties par million. Cependant nous pouvons donner quelques pistes à explorer :
Mise en place de culture de couvert ou intercalaire maximisant la fonge.
La jachère en prairie est bénéfique dès la première année.
Passer au semis sous couvert quand c’est possible.
Favoriser les associations, la monoculture étant défavorable.
Utiliser le moins possible, voire plus du tout, de fongicides, d’herbicides et de fertilisants chimiques.
Suppression des labours profonds.
Apport de matière organique en décomposition ou à décomposer.
Utilisation de semence non enrobée et de semence permettant le développement de la symbiose.
#Lutte_biologique_en_Agriculture
blog.defi-ecologique.com