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Bonnet Aurélien

Urine et agriculture :

Une ressource évidente



L’urine est notre premier déchet en poids et en volume. C’est en y cherchant de l’or que Hennig Brandt a découvert, en 1669, que l’urine contenait du phosphore. L’urine contient également de l’azote uréique (l’engrais solide azoté le plus vendu au monde) et du potassium. Tous les jours, chaque être humain produit entre un à deux litres d’urine dont la quasi-totalité des éléments sont immédiatement recyclables en agriculture. Par ailleurs, l’urine rejetée dans l’eau potable de nos WC n’a aucun sens, elle génère des traitements coûteux des composants azotés en délaissant les autres formes de pollution, dont les fameux résidus médicamenteux. Et, bien sûr, le phosphore soluble… Nous avons vu plus haut qu’il devenait de plus en plus rare et cher, et, s’il n’est pas récupéré, favorise l’apparition surabondante d’algues dans les rivières, les estuaires, les lacs et les océans. Le seul véritable inconvénient du recyclage de l’urine en agriculture est son taux élevé de chlorure de sodium (le sel de cuisine) qui peut être préjudiciable à certains végétaux et à la stabilité des sols. Mais aujourd’hui ce taux diminue car les autorités sanitaires et les médecins préconisent une réduction du sel dans notre alimentation. La firme « Salins du Midi » a lancé récemment un sel substituant 50 % du sodium par du calcium, du potassium et du magnésium (essentiels pour nous et pour les plantes).

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