Ce qu’il faut savoir
Choix des espèces adéquats
Une fois l’objectif technique défini, se pose la question du choix des espèces. Une trentaine est utilisable en viticulture. Les principales familles sont les graminées, les crucifères, les légumineuses, et les hydrophyllacées. Selon Éric Maille, dans un objectif de restructuration du sol, mieux vaudra opter pour de l’avoine noire ou du triticale. Les graminées et crucifères ont aussi une action efficace à ce niveau-là, tout comme la féverole ou la phacélie. Dans une optique de libération d’azote minéral, les essais de l’IFV ont mis en exergue l’intérêt de la féverole d’hiver. Elle permet par la même occasion d’augmenter le taux d’azote assimilable dans les moûts. En revanche, dans le cadre de la lutte contre les adventices, mieux vaudra privilégier la vesce commune, sous réserve de maîtriser sa montée en graines, ou le radis fourrager. Mais certains conseillent d’opter pour des mélanges contenant environ deux graminées distinctes, deux légumineuses fourragères et deux crucifères.
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