Les poissons en-dessous, les plantes au-dessus !
Historique de la technique
Si l’aquaponie a une histoire relativement récente et concerne principalement des installations de particuliers, de plus grosses structures commencent à pointer leur nez depuis une décennie, surtout aux États-Unis. Il faut alors bien comprendre que l’aquaponie est à la croisée de l’aquaculture et de l’hydroponie, mais sans en prendre les inconvénients.
De l’aquaculture (dont le premier exemple date de 1733 en Allemagne), l’aquaponie utilise les déchets issus de l’élevage de poissons pour en faire une nourriture pour les plantes. En aquaculture stricto sensu, ces déchets (excréments, restes de nourriture, etc.) constituent « LE » paramètre problématique à réguler continuellement et ce principalement par de massifs changements d’eau. De l’hydroponie, qui n’est autre qu’une technique culturale « hors sol », l’aquaponie se départit des besoins en fertilisants chimiques, puisque ceux-ci sont remplacés par les déchets des poissons. Dans le cas de l’hydroponie, on évite également les changements d’eau obligatoires dus à l’utilisation de fertilisants qui surchargent le milieu de culture.
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