Même s'il n'a pas voulu l'écrire dans la loi alimentation qui doit être votée, le gouvernement s'est engagé à supprimer l'herbicide controversé d'ici trois ans. À la ferme de Bertonvilliers, à Messe dans l'Essonne, un adepte de l'agriculture de conservation des sols sur la centaine d'hectares qu'il exploite, cherche aussi comment s'en passer. Pour contrôler la pousse des mauvaises herbes, et remplacer ainsi le glyphosate, il essaie d'augmenter la densité de la couverture des sols pour étouffer les herbes. Le résultat n'est pas encore totalement concluant.