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Emart Gilbert

Santé animale

Innover en santé des broutards



Une manque d’échanges d’informations



Entre mars et novembre 2017, un travail pour une meilleure compréhension de l'organisation de la filière et sur la prise en compte de l'aspect sanitaire par les différents acteurs lors d'achat de broutards, a été conduit auprès de 225 éleveurs. « Il en ressort un fort manque d'échanges d'informations entre le naisseur et l'engraisseur ce qui implique une non prise en compte des critères sanitaires, augmentant ainsi le risque de maladies respiratoires mais aussi un non suivi de la vaccination entre l'élevage naisseur et l'élevage engraisseur d'où une possible double vaccination, souligne Florence Beaugrand, avant de poursuivre, ce manque de communication pousse à des objectifs différents sur la commercialisation des broutards. » En effet, seuls 7 % des naisseurs cherchent à faire des gros lots pour la vente de leurs broutards, alors QUE ces gros lots permettraient de diminuer le nombre d'origines en centre de tri et par conséquent les problèmes respiratoires en engraissement. En ce qui concerne les engraisseurs, 14 % d'entre eux recherchent un lot homogène au niveau du poids, ce qui augmente le mélange des origines. Enfin, seulement 1 % des engraisseurs demandent des broutards vaccinés chez les naisseurs.



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