Vers une information circulante entre naisseurs et engraisseurs
« On essaie de développer trois pistes pour réduire l'usage des antibiotiques dans la filière jeunes bovins. La première concerne l'amélioration de la transmission de l'information sanitaire. Ceci passe par une information circulante du naisseur à l'engraisseur et inversement. Il est très difficile de prendre en compte l'historique des broutards. L'engraisseur pourrait ainsi connaître l'origine du broutard, les maladies subies, les vaccinations réalisées, la ration avant la vente chez le naisseur. Ce dernier, quant à lui, pourrait obtenir en retour des informations sur la destination de son broutard et ses performances en engraissement. Le naisseur pourrait ainsi disposer d'une meilleure connaissance du potentiel génétique de ses animaux et bénéficier d'un meilleur prix de vente. Quant à l'engraisseur, les avantages seraient également réels : broutards démarrant plus vite, moins de problèmes sanitaires en début d'engraissement et économie d'antibiotiques », note Florence Beaugrand.