Une perte d’efficacité chez les nouveaux convertis
Avec la concentration des exploitations, les éleveurs laitiers qui franchissent le cap de la conversion biologique sont à la tête de structures plus grandes que celles converties il y a plusieurs années. La taille plus grande de ces élevages en conversion a-t-elle un impact sur leur résilience ? C’est ce que constate Jérôme Pavie qui suit les performances des exploitations laitières biologiques depuis 25 ans. « On observe une perte d’efficacité technico-économique des exploitations nouvellement converties en bio par rapport aux plus anciennes », explique-t-il. « La performance de ces élevages nouvellement convertis reste bonne par rapport à l’ensemble des exploitations laitières, mais il y a quand même une tendance régulière à la baisse. Une baisse essentiellement liée au niveau des charges de structures, en particulier des charges de mécanisation. »