Avec des exploitations conventionnelles de plus en plus grandes et des parcellaires plus éloignés ou morcelés, il est plus difficile de maintenir le pâturage dans les élevages en conversion. « Or, la maximisation du pâturage est l’un des leviers importants de la performance technico-économique en production bio. » Bien évidemment, la réussite de la conversion n’est pas liée à la taille de la structure. « Dans notre réseau, des exploitations de plus de 200 ha et un million de litres de référence laitière se convertissent en bio avec succès. Mais c’est plus compliqué pour celles qui n’ont pas le parcellaire adapté pour maximiser le pâturage. » Ceci dit, l’expert n’a jamais vu un éleveur ayant converti sa ferme en bio faire le choix de revenir en conventionnel.