En effet, La filière volailles s’inquiète des conditions de sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. Ce pays absorbe 27 % des contingents d’importations de volailles à droits nuls ou limités, accordés par l’Union européenne à ses partenaires commerciaux (dont Brésil et Thaïlande). Cela représente 239000 t sur 881000 t. Les autres États membres souhaiteraient que le Royaume parte avec ses volumes pour éviter de voir ces tonnages redirigés vers eux, encombrant d’autant le marché de l’Union. Si les achats globaux de viandes et élaborés de volaille par les ménages français sont relativement stables (-0,5 % en 2017, 0,3 % sur 8 périodes 201, les évolutions sont très différentes selon la nature des produits.