Tout se joue à la naissance
Accompagner l’augmentation de la taille des portées
Trois approches qui partent du même constat : la hausse continue de la prolificité, liée notamment à l’arrivée des truies hyperprolifiques sur le marché, entraîne une baisse du poids individuel des porcelets à la naissance, et une augmentation de l’hétérogénéité des portées. Les conséquences peuvent être redoutables : les porcelets plus légers boivent moins de ce colostrum qui leur apporte l’énergie nécessaire à leur thermorégulation et l’immunité passive indispensable pour les protéger des agressions sanitaires en maternité. Leur probabilité de mourir avant le sevrage augmente fortement. Selon IDT Biologika, 20 % des porcelets issus de grandes portées ont un taux d’immunoglobuline sanguin insuffisant. Et le taux de perte de ces porcelets dépasse les 50 % en maternité. Par ailleurs, le poids à la naissance impacte le poids au sevrage et à la vente. Selon une étude de Nathalie Quiniou et d’Isabelle Corrégé, de l’Ifip, publiée aux Journées de la recherche porcine, un écart de poids de 100 grammes à la naissance se traduit par une différence de 1 kg à l’abattage. Enfin, la baisse de l’utilisation des antibiotiques, essentiellement administrés aux porcelets, impose un niveau d’immunité passive élevé au sevrage. Ce niveau dépend de la qualité immune du colostrum et du niveau d’immunité acquise les premiers jours de vie par l’absorption de ce colostrum. Et plus l’immunité passive est élevée, plus l’immunité active développée par le porcelet au cours de sa vie sera importante pour le protéger efficacement des agressions sanitaires.
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