Voir plus de contenu
ou




Bonnet Aurélien

Oïdium de la vigne

Cycle de développement de l'Oïdium de la vigne



Durant l’hiver, le champignon se conserve sous deux formes :

la Forme sexuée est la plus répandue, L’oïdium se conserve essentiellement sous la forme de petits organes sphériques issus de la reproduction sexuée du champignon appelés « cléistothèces ». Ceux-ci se forment sur tous les organes très atteints par la maladie mais plus généralement sur les feuilles à partir de la fin de l’été et murissent à l’automne. La majeure partie des cléistothèces est lessivée par les pluies d’automne, seuls ceux restant sur l’écorce des ceps sont viables et formeront l’inoculum primaire.

A maturité, au printemps, ils libèrent des spores (ascospores) contenues dans des asques qui sont expulsées dès que les conditions sont favorables.

La asexuée est un mycélium qui se conserve pendant l’hiver entre les écailles des bourgeons infectés au cours de la saison précédente. Au printemps, les filaments mycéliens se développent et contaminent très précocement les jeunes pousses en croissance qu’ils parasitent via des suçoirs et forment des conidies qui assurent la dissémination de la maladie. C’est le mode de contamination primaire de la forme asexuée.

Par la suite, du printemps à l’automne, de nombreux cycles de contaminations secondaires se répètent. Les conidies sont libérées suite à un choc (vent, traitements, rognage, pluie violente), celles-ci germent et forment un nouveau mycélium. La durée du cycle est variable et peut aller de 5 à 6 jours entre 23 et 30°C jusqu’à 32 jours à 7°C.

La maladie est polycyclique et a un développement épidémique qui est assuré par des cycles successifs de contamination / infection.

#Oidium

www.syngenta.fr


          Oïdium de la vigne