Après une année 2018 marquée par un fort repli de l’offre, les exportations de broutards devraient rebondir en 2019. La chute des naissances allaitantes à partir de juin 2017 a conduit à un net recul de l’offre de broutards en 2018 et donc à une forte baisse des flux à l’export (-4%). Le retour à la normale du taux des naissances en 2018, et notamment au second semestre (malgré l’érosion continue du cheptel de mères), permet d’envisager une hausse de l’offre de bovins maigres à exporter. La demande des engraisseurs français pourrait rester en retrait par rapport à la demande à l’export qui restera dynamique, en particulier vers les ateliers d’engraissement espagnols. Le marché transalpin sera demandeur lui aussi : la réduction des disponibilités en veaux partout en Europe et la reprise de la consommation italienne devraient doper la demande pour les bovins maigres français.