Description
La Cardère sauvage, dipsacus fullonum de son nom scientifique, est une espèce typique de nos bords de chemins. Appartenant à la famille des caprifoliacées (comme le chèvrefeuille), c'est une plante bisannuelle (qui fleurit la deuxième année), assez robuste, pouvant dépasser 1 m de hauteur. Les fleurs, d'un rose lilas, sont disposées en têtes terminales ovales (capitules) dans lesquelles sont intercalées des épines droites. Ces inflorescences sont dépassées par des bractées épineuses. A ne pas confondre avec un chardon (famille des asteracées, dites aussi composées, comme la pâquerette ou le pissenlit) ou avec sa cousine cultivée (dipsacus sativus), devenue très rare. Cette dernière a les épines recourbées et était cultivée jusqu'au XIXe siècle dans l'industrie de la laine pour la finition à la main des draps de laine (inflorescences sèches utilisées comme des peignes). Fleurissant de juillet à septembre, on l'appelle aussi «cabaret des oiseaux» car elle retient parfois jusqu'à 1 l d'eau de pluie au creux de ses feuilles. En effet, ces dernières sont soudées deux par deux autour de la tige, ce qui forme un petit réservoir où les passereaux viennent s'abreuver (pinsons, linottes, moineaux, etc.). Les fleurs de la cardère sauvage attirent de nombreux insectes pollinisateurs (papillons, abeilles, bourdons, syrphes). La floraison est courte et commence par la partie centrale. Les fleurs s'ouvrent et forment une couronne et au fur et à mesure qu'elles sèchent, d'autres s'ouvrent et la couronne se divise en deux anneaux qui s'éloignent tout doucement l'un de l'autre.
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