Aux yeux des responsables de Bio Direct, il s’agit de répondre aux demandes sociétales du marché qui s’expriment en bio, même si le cahier des charges du groupement est déjà plus restrictif que le socle de base AB européen. Propriétaire de deux sociétés de salaisons en Bretagne où il transforme 40 % de sa production qu’il fait abattre chez Charal depuis l’an passé, Bio Direct écoule ses produits uniquement dans des magasins spécialisés et en particulier Biocoop, le partenaire de ses débuts. Le groupement poursuit aussi un autre objectif avec cette opération de segmentation : « Rester leader du marché et continuer à le pousser vers le haut », explique son président, l’éleveur de la Sarthe Antoine Foret. Pour sa part, Bio Direct prévoit de passer à 120 éleveurs pour une production de 60 000 porcs environ en 2020.