Méthodes de lutte
On recense deux manières de s’attaquer au piétin échaudage à savoir le traitement phytosanitaire et la lutte agronomique. Dans le cas du traitement phytosanitaire, le champ d’action est restreint. Il n’existe pas, en effet, de traitement direct autorisé, autrement que sur les semences. Son efficacité n’est toutefois pas pleinement satisfaisante (60 % au maximum). En outre, son utilisation deux années de suite n’est pas possible, dans la mesure où le champignon pourrait développer une résistance au traitement. Ainsi, sur les parcelles très infestées, ce traitement aura des résultats partiels. La lutte agronomique s’articule autour de plusieurs stratégies. Le moyen le plus efficace est de privilégier la rotation. Ce n’est qu’au bout de deux ou trois ans sans culture hôte que le champignon disparaîtra. Dans l’intervalle, l’agriculteur veillera à ne pas cultiver des espèces susceptibles d’héberger le piétin échaudage.Pour lutter contre le piétin échaudage, une opération agronomique toujours utile est le désherbage, en détruisant les supports sur lesquels pourrait se fixer le champignon. Une autre possibilité est de privilégier des espèces de blé dur, moins sensibles au champignon, et des semis tardifs, car le froid préservera la culture de la contagion. Enfin, l’agriculteur pensera à broyer et répartir les andains, afin de limiter les attaques du piétin échaudage.
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