Le premier d’entre eux est évidemment de limiter la quantité de pesticides utilisés. Bien que certains intrants soient autorisés en bio, l’agriculture biologique réglemente plus strictement leur utilisation. D’abord, les rendements de l’agriculture bio sont en général inférieurs à ceux du conventionnel, ce qui entraîne des coûts d’exploitation plus élevés. En résumé, pour produire la même quantité de nourriture en agriculture biologique qu’en agriculture conventionnelle, il faut généralement plus d’effort et de travail humain. En effet, si les rendements de l’agriculture biologique sont plus faibles, cela signifie qu’il faut comparativement plus de terres agricoles pour produire la même quantité de nourriture qu’en conventionnel. Une grande étude de synthèse menée sur l’agriculture biologique a ainsi montré qu’il faudrait environ 30% de terres cultivées en plus pour nourrir la planète en agriculture exclusivement biologique.