L’agriculture en Afrique subsaharienne restituée dans son environnement institutionnel
En Afrique, l’agriculture de rente procure 40 % des recettes d’exportation de l’Afrique ; elle est la principale source de revenus pour l’Etat. L’agriculture vivrière doit permettre l’alimentation d’une population qui croît de plus de 3 % par an et d’une population urbaine dont le taux de croissance est de l’ordre de 5 %. L’agriculture joue potentiellement un rôle important dans le développement comme lien essentiel, source d’une épargne et de main-d’œuvre pour l’industrie, facteur de débouchés pour celle-ci. Or, elle représente moins de 20 % du PIB africain. La faible productivité de l’agriculture est un facteur essentiel de blocage de l’économie. La faible productivité de l’agriculture semble être un facteur essentiel de blocage de l’économie. Des dynamiques agricoles sont repérables dans le vivrier marchand ou certaines cultures d’exportation notamment le coton. L’Afrique subsaharienne a vu sa population doubler depuis 1970 et sa population urbaine quadrupler. Or, apparemment, l’offre agricole a dans l’ensemble répondu à la demande urbaine et les importations agro-alimentaires demeurent limitées.