Assurer les risques pour les Agriculteurs en Afrique
L'assurance-récolte: est un outil essentiel pour minimiser les risques pour les agriculteurs d'Afrique subsaharienne
Selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), en Afrique occidentale, l’agriculture représente aujourd’hui 35% du PIB et emploie 70% de la population active. Par ailleurs, aucun pays de cette région, où les catastrophes naturelles sont un problème majeur, ne dispose d’une autosuffisance alimentaire satisfaisante. Les sources de revenu des agriculteurs sont affectées lors d’inondation, de sécheresse, d’invasion de sauterelles, etc. Par ailleurs, les assurances contre ce type de sinistre sont encore peu répandues sur le continent africain. La densité des assurances non-vie en Afrique est en effet de 15 contre 2072 en Amérique du Nord et le taux de pénétration de 1,4% (données Swiss Re, 2006). L’absence d’assurance contribue à la précarité des populations incapables de se protéger contre les catastrophes naturelles menaçant l’économie. Pour lutter contre ce phénomène, il est aujourd’hui capital de développer une assurance agricole dans la mesure où elle peut jouer un rôle essentiel dans la protection des populations locales. L'assurance-récolte, qui constituait un «achat de rancune» il y a quelques années, est maintenant considérée comme l'un des principaux moyens de réduire les risques agricoles dans une entreprise où le changement climatique a un impact dramatique sur l'environnement. Les agriculteurs sont également conscients du fait que, bien que la sécheresse qui a récemment ravagé le Cap occidental ait relâché son emprise, la possibilité de sécheresses à venir et d'autres dommages causés aux cultures par les intempéries est toujours une réalité. Le risque pour les agriculteurs ne se termine pas non plus une fois qu'une récolte a été récoltée.
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