La biofertilisation
trouver des approches de fertilisation qui valorisent des connaissances paysannes.
La productivité agricole en Afrique reste plus faible que dans les autres régions du monde. En Afrique de l’Ouest, par exemple, les rendements de l’agriculture pluviale sont généralement inférieurs de moitié à leur potentiel. En Afrique subsaharienne, les rendements céréaliers sont nettement en-deçà de ceux observés en Asie et en Amérique latine. De loin, ce retard est aussi entretenu par l’appauvrissement des sols cultivables et le dérèglement du climat. La réversibilité est tout de même envisageable. L’agroécologie est l’une des solutions proposées. Dans plusieurs régions du monde, la mise à l’échelle de l’agroécologie est devenue un défi majeur pour tous les acteurs qui militent pour un développement agricole et l’atteinte des Objectifs de développement durable. Malgré les efforts de vulgarisation des pratiques de gestion durable des terres (GDT) en Afrique subsaharienne, leur faible prise en compte fait partie des facteurs bloquants du passage à l’échelle de l’agroécologie dans un contexte où le changement climatique contribue à la dégradation des sols dans plusieurs zones agroécologiques. L’un des objectifs des ODD, à savoir l’éradication de la faim d’ici 2030, demeure un enjeu politique majeur. Il suppose des productions agricoles durables mais surtout capables de satisfaire la demande alimentaire croissante dans les pays africains. Or, la productivité agricole dépend en grande partie de la fertilité des sols. Dès lors, la fertilisation durable des terres agricoles à grande échelle devient un défi majeur.
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