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Traore Phénix Mensah

La protection du manioc: lutter contre la cochenille du manioc( guêpe parasite).

Au début des années 1970, la cochenille du manioc P. manihoti a été introduite accidentellement en Afrique. Quinze ans après sa découverte, il avait envahi la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et se propageait à l’est.



Les cochenilles se nourrissent de manioc et injectent une toxine qui provoque le flétrissement des feuilles. Une infestation régionale de cochenilles en Afrique subsaharienne a été jugulée grâce à l’introduction d’un ennemi naturel venu d’Amérique du Sud, Anagyrus lopezi, une guêpe minuscule qui pond ses œufs dans l’insecte nuisible (les larves tuent l’hôte pendant leur croissance). En 2009, une grave invasion de cochenilles en Thaïlande a été rapidement endiguée par le lâcher de 3 millions de couples de A. lopezi dans la zone infestée. Cet insecte se nourrit de la sève des plants de manioc et provoque leur dessèchement. Cet insecte, à l’origine d’importants dégâts dans les zones de culture du manioc. Devant l'impact limité du parasite de la cochenille et en l'absence d'autres insectes entomophages efficaces, les recherches se sont orientées vers la lutte agronomique et en particulier vers la sélection de variétés résistantes à la cochenille. l'un des meilleurs moyens de renforcer l'impact des agents de lutte biologique consiste à sélectionner des variétés relativement peu favorables à la multiplication de leurs déprédateurs. Cette stratégie, non seulement permet de limiter la reproduction du ravageur, mais augmente sa durée de développement, permettant ainsi une plus longue période d'intervention des insectes entomophages.

#Protection_de_cultures #Cochenille #Manioc

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SOURCE: www.fao.org


           La protection du manioc:  lutter contre la cochenille du manioc( guêpe parasite).