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Traore Phénix Mensah

La résistance à la sécheresse de la plante du sorgho.



Aucun génotype de sorgho ne peut être classé comme universellement résistant à la sécheresse. Des génotypes variés possèdent un grand nombre de caractères de résistance, mais ne les possèdent pas tous. Pour permettre à la plante de mieux traverser les périodes de sécheresse, il faut donc combiner le choix des variétés avec les techniques culturales d'économie de l'eau les plus adaptées au contexte pédoclimatique.



On distingue trois grands mécanismes de tolérance à la sécheresse : l’échappement qui rend compte de la capacité des plantes à esquiver la sécheresse par le cycle, l’évitement lié au maintien d’un bon état hydrique des plantes en situation de stress hydrique et enfin la tolérance due à la capacité des plantes à rester fonctionnelles sous faible teneur en eau des tissus. Chez le sorgho, on observe ces trois mécanismes à l’œuvre : l’échappement est assuré par l’existence de variétés à cycles courts ou des variétés photopériodiques aux cycles bien calés sur la fin des saisons des pluies; l’évitement est assuré par le système racinaire profond et puissant du sorgho mais aussi par une bonne régulation de la fermeture des stomates; la tolérance provient de la stabilité membranaire élevée observée chez certains génotypes. Les consommations totales d’une culture pluviale de différents sorghos ont été mesurées : 400 mm pour une variété de 90 jours et 550 à 600 mm pour une variété de 110-120 jours avec une période de sensibilité maximale à la sécheresse se situant de la fin de la montaison au début de la floraison.

#Sécheresse #Sorgho

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SOURCE: www.nzdl.org


           La résistance à la sécheresse de la plante du sorgho.