Cette décision de supprimer progressivement les mesure de protection fait partie de la nouvelle stratégie de l’exécutif visant à soutenir la compétitivité du sous-secteur en misant sur la promotion des exportations, en lieu et place d’une protection tarifaire.
En effet, le protectionnisme qui caractérise le marché du sucre en Afrique serait en fin de vie, a souligné le directeur exécutif de la SA Sugar Importers Association, Chris Engelbrecht. Ceci fait suite à un accord tripartite entre l'industrie, le ministère du Commerce et de l'industrie et le ministère de l'Agriculture, de la réforme foncière et du développement rural. Dans la perspective de la création d'une Zone de libre échange continentale africaine (Zleca), les autorités sud-africaines veulent changer leur fusil d'épaule : au lieu de protéger leur marché, ils veulent jouer la carte de l'ouverture et investir davantage le marché africain avec du sucre sud-africain. Actuellement, le secteur sucrier sud-africain profite d’un prix de référence en dollar de la tonne de sucre de 680 $. Cette mesure permet de taxer les importations dont le prix d’entrée sur le marché intérieur est inférieur à ce prix plancher afin de limiter le dumping. Selon les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), les exportations sud-africaines de sucre devraient atteindre, en 2019/2020, 1,4 million de tonnes, soit le second plus haut niveau après la campagne de 2000/2001.
#Sucre
www.talkag.com
SOURCE:
www.commodafrica.com