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Traore Phénix Mensah

La filière noix de cajou en Côte d’Ivoire a connu un ajustement fiscal à l'exportation



Deux dispositions sur les noix de cajou ont figuré parmi les six projets de lois adoptés, mardi à Abidjan, par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières



Le Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de noix de cajou et se trouve en pleine révolution de sa filière. Alors que la transformation de noix de cajou brute n’était que de 8 % en 2018, elle progresse considérable cette année. En effet, parlant des deux dispositions sur les noix de cajou; l'une porte sur la ratification d'une ordonnance de décembre 2017 instituant une taxe de 30 FCFA le kilo à l'exportation de noix brutes de cajou. Sur ces 30 FCFA , 20 FCFA iront au remboursement d’un prêt contracté auprès de la Banque mondiale pour, notamment, subventionner à hauteur de 400 FCFA le kilo la transformation locale. Les autres 10 FCFA iront au soutien de la filière et son développement durable. La deuxième disposition a trait à une ordonnance d'avril 2019 fixant le droit unique de sortie (Dus). Les députés ont adopté la proposition de réduire de 3 points le DUS sur les exportations de cajou pour le fixer à 7% du prix CAF, afin de prendre en compte la mévente dans la filière et la nécessité de maintenir un prix minimum satisfaisant dans la filière.

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SOURCE: www.commodafrica.com


           La filière noix de cajou en Côte d’Ivoire a connu un ajustement fiscal à l'exportation