Les zones tampons; comment utiliser cette loi à l’avantage des agriculteurs?
Les zones tampons entraînent une diminution de l’espace cultivable. Mais cela constitue aussi une aubaine pour les agriculteurs qui peuvent se tourner vers l’agriculture biologique.
Les mairies et les écologues voudraient qu’on interdise l’épandage de pesticides de synthèse utilisés en agriculture conventionnelle, dans un périmètre de 150 m autour des habitations; ce serait mettre 20% de la totalité des terres cultivables en France dans une zone de non traitement. Le gouvernement préconise et ce déjà en janvier 2020 une distance comprise entre 5 et 10, ce qui reviendrait à mettre 2% de la totalité des terres cultivables dans une zone de traitement. Cependant, cela pourrait être mis à l’avantage des agriculteurs car, 2% des terres reviendraient à être utilisé par l’agriculture biologique jugée moins polluante que le conventionnel. Les syndicats et groupements agricoles peuvent utiliser cette loi en leur faveur. La zone interdite pourrait servir à l’agroécologie qui permettrait aux agriculteurs de vivre d'une culture plus "verte". La formation des agriculteurs qui opteraient pour le bio peut être mise en place par des groupements d’agriculture biologique afin d’initier ceux qui ont décidé se convertir. Cette pratique s'inscrit dans l’ambition du gouvernement qui s’est fixé l’objectif d’atteindre 15 % de surfaces biologique en France en 2022.