Pour les agriculteurs français et surtout les éleveurs, cet accord va entraîner une concurrence déloyale entre les pays signataires et surtout la France
Même si le CETA permet le libre échange des produits et services entre le Canada et les pays de l’Union Européenne, cela n’est pas forcément vu de bon oeil par tous surtout la filière bovine. Les agriculteurs français voient en cela une concurrence déloyale car les canadiens, ne sont pas soumis aux mêmes contraintes réglementaires que le reste des pays de l’Europe. Notamment avec la nouvelle loi concernant les distances à respecter entre les zones d’épandages de pesticides et les habitats qui sera bientôt mise en vigueur dont le Canada n’a aucune ratification allant dans ce sens. Déjà que la France importe la plupart de ses produits de consommation, elle risque de voir ses chiffres d’importations haussés. Une signature jugée paradoxale quand on sait qu’en ouvrant les frontières, la France se livre à des importations des produits qui ne respectent pas les règles françaises. Le Canada est un pays où les utilisations des OGM et du glyphosate dans l’agriculture ne sont pas proscrites. Toutes les craintes susmentionnées donnent droit de penser au risque de présence de mauvaise qualité de viande sur le marché et donc un risque sanitaire accrue.