En Afrique, Amérique et Asie, de nombreuses chenilles Limacodides ou chenilles urticantes arrivent à provoquer des défoliations importantes. C’est le cas de Parasa pallida et Euprosterna elaeasa.
Parasa pallida à l’état de chenille, est jaune verdâtre ou verte aux derniers stades, touffes de poils urticants répartis régulièrement le long du corps. couleur jaune, très clair au niveau du thorax et des ailes antérieures, jaune plus soutenu dans la partie abdominale. À l'état de a une couleur jaune, très clair au niveau du thorax et des ailes antérieures, jaune plus soutenu dans la partie abdominale. Les chenilles défeuillent les palmiers et occasionnent de douloureuses brûlures au personnel chargé de l'entretien et de la récolte. D'après HOUILLIER, en Basse Côte d'Ivoire, on observe plusieurs pullulations au cours de l'année, en particulier en juin et en août. Les papillons sont crépusculaires ou nocturnes, les femelles peuvent pondre plusieurs centaines d’œufs. Quand à Euprosterna elaeasa, elle est l'une des plus importantes chenilles défoliatrices des palmiers à huile en Amérique. La technique d'absorption racinaire mise au point pour contrôler d'autres ravageurs n'a pas donné de résultats satisfaisants. Aussi s'est-on orienté vers l'utilisation de produits inhibiteurs de la synthèse de la chitine, tels le triflumuron. Des taux de mortalité supérieurs à 95 % donnent à penser que cette nouvelle voie est à développer. Sur d'autres Limacodides l'utilisation d'entomopathogènes constitue une méthode prometteuse. Sur Sibine fusca par exemple les densovirus, baculovirus ont été testés avec succès. Il en est de même pour Ribovirus contre Latoia viridissima .
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SOURCE:
www.nzdl.org