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Bonnet Aurélien

Evolution des modes et pratiques de production de semences

L’insémination artificielle (IA) dans l’espèce bovine a connu son essor en France au début des années 1950. Aujourd’hui, quatre millions de femelles sont inséminées chaque année sur un cheptel de huit millions de vaches.



Première biotechnologie de la reproduction, elle a d’abord été proposée avec de la semence fraîche, et a bénéficié de l’extraordinaire résistance des spermatozoïdes bovins aux divers traitements ainsi que de l’énorme potentiel de dilution permettant la diffusion accrue des gènes des individus les plus recherchés. L’avènement des techniques de congélation, d’abord en pellets puis en paillettes a permis le développement des programmes de sélection et la constitution de stocks de semence importants. Dejarnette et al. (2004) ont rapporté des valeurs comparables pour plusieurs critères de qualité et la circonférence scrotale ont été observées entre un groupe de taureaux actuels et des taureaux historiques. Avec les avancées technologiques récentes, la caractérisation des éjaculats est facilitée, ce qui contribue aussi à améliorer la qualité de la semence. Les taux élevés de fécondation in vivo (compris entre 79 et 83 %) observés après utilisation de semence congelée vont dans le même sens.



#Génétique #Bien_être_animale #Semences #Bovins #Eleveur #Elevage



SOURCE: www.fao.org



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