Une trentaine de membres du collectif "Nous voulons des coquelicots" se sont rassemblés à Châteauroux le vendredi, pour dénoncer les distances de sécurité insuffisantes entre les zones d'épandage de pesticides et les habitations.
Depuis le 1er janvier, il doit y avoir obligatoirement une distance de sécurité entre les zones d'épandage de pesticides et les habitations. Des distances qui vont de 3 à 20 mètres selon la dangerosité du produit utilisé; un changement qui ne ravit pas tout le monde. Les syndicats agricoles dénoncent une nouvelle action d'agribashing, tandis que les associations écologistes parlent de distances ridicules. "Il y a des preuves comme quoi les pesticides peuvent être amenés à plusieurs kilomètres, avec le vent. Alors, ces distances de sécurité, elles sont aberrantes et scandaleuses", s'insurge Patricia Danguy, un avis partagé par tous les participants à ce rassemblement. "Prétendre prendre des mesures de protection de la santé publique en mettant des distances aussi faibles, c'est se moquer du monde", ajoute Jacques Lucbert, le président de l'association Indre Nature. Le mouvement "Nous voulons des coquelicots" milite pour une interdiction progressive des pesticides, en insistante que ce n'est pas une attaque contre les agriculteurs.
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