Le Burkina Faso s’est doté dès 2003 d’un Plan d’actions spécifique pour le développement de la filière niébé (PAN). Une politique qui a dépassé les objectifs escomptés. Le volume de production de la légumineuse aujourd’hui dans le pays oblige les acteurs de la filière et les autorités à penser à une chaîne de valeur solide; ce qui explique mise en place d’unités de transformation.
L’État encourage la diversification des productions agricoles, une meilleure intégration de l’agriculture aux marchés et un développement des marchés intérieurs et extérieurs. L’un des produits concernés par cette politique est le niébé. Il est clair que la culture du niébé peut jouer un rôle pour améliorer la production agricole dans les économies subsahariennes et les revenus des producteurs. Aujourd’hui il est aussi évident d’associer le mécanisme de transformation à l’incitation de production. C’est dans cette perspective, que le lundi, 30 décembre, les travaux de construction d'une unité de transformation de niébé ont été lancés à Ouahigouya, l'une des cinq grandes villes du Burkina Faso. L’unité de transformation du niébé, est estimé à 194 millions de FCFA soit € 295 751. Il faut remarquer que le niébé brut est peu consommé en ville par rapport à d’autres légumineuses ou céréales. L’offre de produits transformés à partir du niébé est donc faible en villes en dehors des restaurants populaires, alors que ces produits, accompagnés de garanties de qualité et d’hygiène, peuvent créer de nouveaux débouchés rémunérateurs sur les marchés urbains.
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SOURCE:
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