Le principe consiste à ouvrir et fermer électriquement les porte-buses à des fréquences élevées en modulant les durées d’ouverture et de fermeture de solénoïdes. Les buses sont toujours utilisées à leur optimum de pression, mais la plage de dosages peut être multipliée par 2,5 en jouant sur les temps d’ouverture.
Selon les constructeurs, les fréquences varient de 10 à 30 Hz, soit 10 à 30 séquences d’ouverture/fermeture par seconde. Certains reprochent à cette technologie de générer un effet de vague lié à l’alternance de traitements et de non-traitements. Cet effet est à relativiser. A 9 km/h, le pulvé parcourt 2,5 mètres chaque seconde. Au rythme de 10 Hz, une séquence d’ouverture/fermeture se déroulera sur une distance de 25 centimètres. A 80 % d’ouverture, la buse n’est fermée que sur 5 centimètres. « L’ouverture et la fermeture des buses voisines sont alternées. Quand une buse est fermée, les deux voisines sont ouvertes, ce qui gomme l’effet vague », explique Benjamin Perriot. De plus, avec la vitesse, le mur de gouttes se transforme petit à petit en nuage, ce qui atténue encore plus l’effet vague. Mais si on double ou triple la vitesse, l’effet vague apparaît d’autant plus que la réduction de dose sera importante (temps d’ouverture du porte-buses réduit). Plus la fréquence est importante, plus cet effet sera réduit, même à haute vitesse et à dosage réduit. C’est la raison pour laquelle Agrifac a présenté dernièrement une solution offrant une fréquence de 100 Hz. Mais le coût est en conséquence.
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