En France, le transfert embryonnaire débute avant les années 1980 avec quelques centaines de transferts qui sont réalisés essentiellement en station.
Les généticiens voient rapidement dans cette technique un outil très intéressant pour la diffusion du matériel génétique, l’augmentation des performances au niveau de troupeaux individuels et comme un vecteur d’augmentation du progrès génétique dans les schémas de sélection. D’ailleurs, à ses débuts, elle était considérée comme une technique d’appoint dans ces schémas. Mais elle s’est progressivement imposée par rapport à l’insémination artificielle classique, au moins dans tous les pays et pour les races pour lesquelles des programmes de sélection importants sont conduits. En France, plus de 80% des taureaux entrant en station de testage sont issus du transfert embryonnaire. Au sein de l’Europe, la France est le premier pays en nombre de transfert embryonnaire effectués et d’embryons produits in vivo, devant l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas. Sur les 15 dernières années, le nombre d’embryons récoltés est stable en France ainsi que le pourcentage d’embryons viables.
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SOURCE:
www.eliacoop.fr
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