La France sera « extrêmement vigilante » dans les négociations à venir avec le Royaume-Uni sur la protection de ses entreprises, agriculteurs et pêcheurs, a déclaré mercredi la secrétaire d’État aux Affaires européennes.
Une fois sorti vendredi de l’Union européenne, le Royaume-Uni va devoir négocier d’ici au 31 décembre les conditions de sa relation future avec les Vingt-Sept dans une série de domaines. Pendant cette période de transition, le droit européen continuera de s’y appliquer comme dans le reste de l’Union. Si les termes de la relation future ne sont pas calés au 31 décembre et si Londres se refuse, comme il l’a déjà laissé entendre, à demander une extension de cette période de transition, la France mettra alors en œuvre les mesures de contingence (douanières, portuaires, vétérinaires..) qu’elle avait envisagées en 2019 en cas de « no deal ». La France doit se « préparer à un tel scénario », il faut « être prêt à toutes les éventualités », a relevé la secrétaire d’État. « Nous n’avons de notre côté aucune raison de vouloir précipiter les choses […] On ne va pas signer le 31 décembre à 23 heures à mauvais accord à contrecœur », a-t-elle insisté.
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