La croissance du PIB réel, de 6 % en moyenne sur la période 2016–2018, était estimée à 6,4% pour 2019 grâce à la vigueur des secteurs primaire et tertiaire. L’agriculture, qui représente plus de 40% du PIB et occupe près de 80% de la population active, demeure vulnérable aux changements climatiques.



La campagne avait démarré dans un contexte marqué par la signature du Contrat-Plan 2019/2023 entre l’Etat, l’Office du Niger et les exploitants agricoles. Le respect des engagements pris par les parties signataires de ce contrat-plan quinquennal doit permettre de renforcer la contribution de l’Office du Niger à l’atteinte de la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté par une croissance économique accrue. Les objectifs de production de la campagne agricole issus du contrat-plan étaient fixés comme suit : 873774 tonnes de riz paddy ; 11.225 tonnes de maïs ; 321.990 tonnes de produits maraîchers et, enfin, 83.601 tonnes de produits de diversification. Selon le PDG de l’Office du Niger la réussite de la campagne devait dépendre, dans une large mesure, de la mise à la disposition des exploitants à temps opportun, des intrants et équipements agricoles subventionnés et surtout du respect de la dose d’engrais recommandé à l’hectare. Mais la quantité des engrais subventionnés a été réduite. L’agriculture, qui représente plus de 40 % du PIB et occupe près de 80 % de la population active, demeure vulnérable aux changements climatiques. La forte dépendance aux financements extérieurs et la faible capacité d’exécution des grands projets pourraient conduire à des dérapages macroéconomiques. Les recettes d’exportations sont très sensibles aux évolutions des prix de matières premières.

#Agriculture #Croissance #Niger



LIRE AUSSI: Agriculture et croissance ouest-africaine: Cas du Mali=> www.talkag.com





SOURCE: www.commodafrica.com