Des sorties plus précoces, des été plus risqués et une pousse d’herbe d’automne plus importante. De tous ces éléments découlent une perturbation des habitudes « terrain ». Il n’en reste pas moins que les surfaces en herbe accessibles aussi bien aux vaches laitières qu’aux allaitantes doivent être optimisées pour être rentables.
Le pâturage doit s’adapter à la surface accessible, répondre aux objectifs économiques et de conditions de travail. Quel que soit la pratique de pâturage choisie (tournant, tournant au fil, tournant dynamique ou continu), Il faut anticiper l’organisation du parcellaire. Il faut l’aménagement d’un chemin d’accès aux parcelles qui sera basé sur la taille du troupeau. Penser à des entrées et des sorties de parcelles plus large. En sortie de stabulation, prévoir un accès stabilisé. Pour un pâturage tournant classique, on tiendra compte de la durée de séjour dans les paddocks. Pour un pâturage tournant dynamique, on tiendra compte du nombre de paddocks voulus. Dans tous les cas, des parcelles ou de la surface tampon pallieront aux imprévus. Prévoir des clôtures fixes et des clôtures mobiles pour réduire les parcelles en période de pousse. Les points d’eau doivent être dimensionnés pour les besoins du troupeau. Ils sont un gain de temps pour une conduite efficace du pâturage.
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SOURCE:
www.action-agricole-picarde.com