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Bonnet Aurélien

Destruction du couvert et épandages: La destruction des couverts doit être réussie

Détruire un couvert végétal peut s’avérer une opération délicate. Le choix du mode de destruction et de la période d’intervention doit découler d’un compromis entre plusieurs facteurs. Le type de sol, en premier lieu. A l’automne, en sols argileux, des destructions mécaniques peuvent être facilement envisagées. Le labour direct assure une bonne incorporation du couvert ; il faut tout de même s’assurer de ne pas enfouir une quantité importante de résidus en fond de labour et créer ainsi des zones creuses. Au-delà d’une certaine production de biomasse, 2 tonnes de matière sèche par ha, un broyage préalable est recommandé. Si le travail profond a été réalisé avant la mise en place du couvert, à l’aide d’un outil à dent ou d’un décompacteur par exemple, d’autres possibilités de destruction mécanique sont mobilisables, et peuvent être réalisées plus tardivement, jusqu’à la fin de l’hiver. Le roulage sera efficace sur certaines espèces (féveroles, moutarde, phacélie) mais totalement inefficace sur les graminées. Le roulage ne dégrade pas la structure du sol s’il est réalisé sur sol gelé, est rapide à mettre en oeuvre, mais peut avoir des conséquences négatives sur des sols hydromorphes où le placage des couverts au sol peut ralentir et limiter le ressuyage au printemps. Autre possibilité, un déchaumage, par exemple avec un déchaumeur à disques indépendants, qui assure la double fonction de détruire le couvert et de préparer l’implantation de la culture suivante. L’efficacité dépend là aussi de l’espèce à détruire, et cette opération nécessite un sol bien ressuyé, ce qui n’est pas évident à atteindre en fin d’hiver sur les argiles.



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SOURCE: www.web-agri.fr


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