Depuis quatre ans, l’or noir qui est la vanille de la Grande Ile n’a cessé d’augmenter et a atteint un prix exorbitant. Depuis un certain, une flambée a fragilisé la filière à travers une mauvaise attente.
À Sambava, ville du nord-est du pays et plaque tournante de la production et du commerce de la vanille, les exportateurs le confirment : ils vendent moins cher, mais tentent d’éviter une chute vertigineuse des prix. À quelques mètres de l’entrepôt de Tsiry Cristin Rakotomalala, flotte le parfum doux et sucré de vanille. À l’intérieur une dizaine d’employés empaquettent une commande pour un client des États-Unis. Son entreprise RTHMC Export vend à l’international 20 tonnes de gousses par an en moyenne, mais pour cette campagne, les acheteurs se font plus rares.