Le plus gros potentiel de réduction des émissions repose sur les pratiques d'incorporation rapide des déjections post-épandage, puisqu'elles touchent aussi bien les élevages bovins, porcins et avicoles. L'épandage et le stockage présentent également de forts potentiels. En revanche, "les pratiques au bâtiment ne s'appliquent qu'aux porcins sur lisier, et la pratique réduction de l'excrétion azotée par l'optimisation de l'alimentation touche, certes, l'ensemble des bovins, mais l'étude approfondie de la pratique a montré que le levier était faible".
Le post épandage et l'épandage constituent également les mesures les plus intéressantes lorsque l'on prend en compte l'analyse coût/efficacité et le cumul de réduction. Selon l'étude, certaines pratiques, malgré leur plus faible potentiel, sont intéressantes car elles s'effectuent à coût négatif, c'est-à-dire qu'elles génèrent des économies. "Comme les émissions sont environ 107 fois plus faibles à la pâture que dans le continuum bâtiment-stockage-épandage, la préservation des pratiques actuelles de pâturage reste un enjeu important", souligne l'étude. L'étude indique que certaines pratiques, non analysées, affichent des potentiels de réduction d'émissions potentiellement intéressants, malgré leur faible retour d'expérience. Il s'agit du traitement des déjections hors bâtiments, des récupérateurs/échangeurs de chaleur et de l'ajout d'additifs dans les litières pour les volailles.
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SOURCE:
lodel.irevues.inist.fr
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