Le marché du caoutchouc évolue toujours en phase avec la propagation de la pandémie du coronavirus. Les mesures d’urgence des banques centrales en Europe, aux Etats-Unis et au Japon, n’ont pas réussi à arrêter les ventes paniques déclenchées par la propagation du coronavirus.
Sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom), les cours ont chuté le 19 mars à 154 yens ($1,4) le kilo contre 162,2 yens vendredi 13 mars dernier tandis qu’à Shanghai, ils ont clôturé à 9 680 yuans ($1370) la tonne contre 10 540 yuans la semaine du 09 mars. A la panique des marchés, s'ajoute l'annonce par les constructeurs automobiles et les fabricants de pneumatiques, l'un après l'autre, de la suspension de leur production. Or, le principal marché du caoutchouc est l’automobile qui absorbe environ 70% de la consommation de caoutchouc naturel. La demande de caoutchouc pour la fabrication des gants en latex, même si elle progresse, ne soutiendra pas le marché. Seul horizon peut-être favorable, la reprise annoncée de la production automobile en Chine par le 1er constructeur mondial, l’allemand Volkswagen. Or, la Chine absorbe plus de 40% de la consommation mondiale de caoutchouc naturel. L’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC) estime qu’ «un renversement de tendance (des prix) ne peut être attendu qu'au tournant du premier trimestre». En Malaisie, l'Association malaisienne des fabricants de gants en caoutchouc (Margma) a donné l'assurance à des activités dans les plantations d’huile de palme. Alors que la demande dépasse l’offre, Denis Low a indiqué que l’industrie continuerait d’accroître ses capacités.
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SOURCE:
www.commodafrica.com